Si ta santé dentaire est le dernier de tes soucis et que d’avoir des dents saines et sans douleur ça ne te parle pas, hé bien quant à moi, ta mauvaise haleine me rend « malade ».
Alors si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour moi.
C’est pareil pour le couvre-visage (masque) pour protéger les autres de la COVID. Tu peux t’en foutre en ce qui te concerne si tu te sens invincible, ou peu importe la raison. Le problème c’est qu’il y a une grande partie de ta communauté qui n’est pas invincible et qui plus est, il y en a une autre frange qui est vulnérable. Et quand je parle de sensibilité et de vulnérabilité, je pense certes au coût humain, mais aussi au coût économique.
En temps de pandémie du corovavirus et de confinement collectif, lorsque je constate les fermetures d’usine et de commerces, les alertes à la faillite des autres, la détresse des entrepreneurs et des personnes qui dépendent d’eux, les personnes mortes seules, les « anges » à bout de souffle pour soutenir un système de santé et des services essentiels pour le confort de chacun de nous, les mesures économiques d’urgence qu’on devra payer demain pour stimuler l’économie d’aujourd’hui et de l’avenir, tout ça me donne le vertige.
Moi qui serai grand-mère cette année, j’aspire pour ma douce progéniture qu’elle bénéficie d’aussi beau, sinon mieux que ce que j’aurai moi-même vécu.
Alors tu peux continuer à penser que d’agir en prévention (dentaire ou COVID) c’est de l’argent dans le feu, que c’est inutile, que c’est un complot de spécialistes et blablabla…mais de grâce. Si tu le fais pas pour toi, fais-le pour moi et tous les autres…ou confine-toi.
C’est mon côté « givré » du Mini Wheat qui s’exprime ici 😉
Marie Laberge, Services-conseils en management, SST et mieux-être au travail et en télétravail