Une expérience vécue en 2017 chez un nouveau client et en voie de se régler dans les prochaines semaines, m’a inspiré ce billet. Voici l’histoire.
Face à un enjeu de surveillance par la CNESST, de très près d’ailleurs, on décide de se faire accompagner face à l’insistance de l’organisme de surveillance. On prend alors contact avec moi et on m’explique de long en large le problème que je résumerai comme suit : « Marie, peu importe ce qu’on fait, on nous lâche pas! Qu’est-ce qui cloche dans nos façons de faire? »
De lui répondre : « La conformité, vous savez, un peu à l’image de la paix dans le monde, est utopique en soi. L’insistance que vous vivez actuellement n’est pas le fait que vous n’agissez pas en santé et sécurité du travail, mais bien que vous agissiez de façon désorganisée. Vous tirez partout, faisant la démonstration à chacune des interventions de l’inspecteur que le principal intrant en matière d’identification des dangers chez vous, c’est la CNESST et les accidents qui surviennent! Vous n’êtes tout simplement pas en mesure de démontrer que vous êtes en maîtrise en matière de prévention » et ça fait peur. Moment de conscience…et c’est parti pour un nouveau départ!
En effet, rendre un établissement et ses activités conformes est un travail d’amélioration continue. Jamais, une fois la « check list » complétée vous pourrez dire « c’est fait, on passe à un autre sujet! ». Les non-conformités s’installent au fur et à mesure des changements qui s’opèrent dans l’organisation, que ce soit à un niveau plus opérationnel, comme les activités ou services effectués ou dispensés au quotidien, qu’à un niveau plus organisationnel, comme les décisions qui se prennent à plus haut niveau, dont réduire du personnel ou changer un procédé ou un service.
Si l’intention du décideur est de se conformer, il risque de faire les choses pour les mauvaises raisons et par conséquent, ne pas inscrire sa démarche de prévention dans une volonté de changement culturel structuré et…durable.
La clé de la maîtrise en gestion de risque est de PLANIFIER. Et pour ce faire, intégrer la gestion de la SST au système général de gestion de l’organisation demeure la solution la plus efficiente. La gestion de risque ne se limite pas à l’analyse des risques. Elle doit être globale, surveillée et inclure la gestion du changement. Voici comment agir là où ça rapporte le plus sur les plans humains et économiques, et ce, dès le plus haut niveau de gestion.
Si vous avez besoin d’un coup de pouce pour passer à un autre niveau de Culture, contactez-nous. Il nous fera plaisir de vous faire découvrir nos ateliers personnalisés et tant appréciés.